Film en compétition

Le village aux portes du Paradis

Mo Harawe

Chef Op : Mostafa El Kashef

Autriche
2025
2h13
VOST

— Jeu. 30 Janvier 2025
Megarama - 10H00

— Sam. 1er Févirer 2025
Espace des Arts - 10H00

Un petit village du désert somalien, torride et venteux. Mamargade, père célibataire, cumule les petits boulots pour offrir à son fils Cigaal une vie meilleure. Alors qu’elle vient de divorcer, sa sœur Araweelo revient vivre avec eux.
Malgré les vents changeants d’un pays en proie à la guerre civile et aux catastrophes naturelles, l’amour, la confiance et la résilience leur permettront de prendre en main leur destinée.

Un très beau portrait d’un père et de son enfant sans misérabilisme et avec de grandes qualités formelles. C’est également le portrait d’un pays en souffrance dans lequel les personnages tentent de s’inventer un avenir. Un film tourné dans des décors naturels avec des comédiens en grande majorité non professionnels.

Critique(s)

(…) C’est ainsi que le film trouve, dans un formalisme épuré nourri par un imaginaire cinéphile allant du mélodrame et de ses teintes chatoyantes au cinéma d’Hayao Miyazaki (sa sereine et enveloppante peinture de la vie domestique) ; à celui d’Ozu (ses doux intérieurs et ses petits garçons lucides et malicieux) ou encore au néoréalisme italien dont l’approche stylistique et le ton réaliste sont des plus opportuns pour dessiner son étude de mœurs et brosser le portrait de son pays.Les Inrockuptibles, Marilou Duponchel, 21/05/2024
… Un film prenant tout son temps, dans un écrin visuel de grande qualité, pour faire le portrait, à travers une petite famille de circonstance, d’une Somalie où le présent est très rude, le passé lourd de disparus et l’avenir incertain hormis les sacrifices et la foi nécessaires pour avancer, le tout alors qu’à deux pas les plages sont sublimes.Cineuropa, Fabien Lemercier, 21/05/2024
Le village aux portes du paradis, premier long métrage du cinéaste somalien installé à Vienne Mo Harawe, est impressionnant. Au sens propre, avec sa forme pointilleuse de plans fixes retranchés du moindre pittoresque, à la prestance indéniable mais dont la siccité, l’âpreté, semblent avoir été décidées par les paysages eux-mêmes, ceux du littoral somalien battu par les vents, teintés de couleurs froides et délavées.Libération, Olivier Lamm, 21/05/2024

Bande Annonce / Extrait

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