Film récent hors compétition

Le Pardon

Maryam Moghadam, Behtasch Sanaeeha

Chef Op : Amin Ja’fari

Iran
2021
1h45
VOST

Ven. 4 Mars
Megarama
16H00

Dim. 6 Mars
Megarama
18H00

Une jeune femme dont la vie se retrouve bouleversée lorsqu’elle apprend que son mari a été exécuté pour un crime qu’il n’a pas commis démarre alors une bataille silencieuse contre un système cynique. Un inconnu aux motivations troubles venu payer sa dette à son défunt mari entre alors progressivement dans sa vie.

 

Écrit comme un hymne à la liberté, à la maternité, à l’émancipation féminine et au cinéma, Le Pardon participe une nouvelle fois à la grandeur du septième art iranien.

 

Le Pardon est un film proprement stupéfiant. Il concourt à un patrimoine cinématographique iranien qui évoque, avec un courage inouï, une société partagée entre la modernité de sa capitale et un système juridique réactionnaire, faisant encore droit à la peine de mort. On se croirait soudain précipité dans la France de la fin des années 70 où un certain Badinter dénonçait, dans une plaidoirie aux accents d’éternité, le risque de l’erreur judiciaire et le devoir d’une société à ne pas succomber au désaveu de la vengeance.

 

Maryam Moghadam et Behtash Sanaeeha offrent sur les écrans français un long métrage d’une rare intensité. L’amour est convoqué dans ce récit militant qui met au cœur de la lutte pour la liberté, la figure exemplaire d’une mère. (aVoir-aLire.com)

Critique(s)

Un film d’une justesse émouvante sur la violence insensée faite aux femmes en Iran, la déconsidération sociale, l’humiliation permanente. Mais comment la censure permet-elle pareil brûlot ? On en sort bouleversé, rageur et admiratif. Peut-être que tout n’est pas perdu, grâce à des films comme celui-ciFrançois Forestier, L’Obs
En décrivant les relations ambiguës entre ces deux personnages complexes et les violents dilemmes moraux auxquels ils sont confrontés, Le Pardon, scénarisé et mis en scène avec une rigueur de chaque instant, radiographie les réalités sociales et judiciaires de l’Iran contemporain. Le film entraîne ainsi le spectateur dans une histoire intense et émouvante qui ne sacrifie jamais les singularités des protagonistes sur l’autel du « grand » sujet. […] Ce film exigeant qui, sans surprise, n’a pas reçu d’autorisation de diffusion en Iran, révèle le talent d’un duo de réalisateurs dont il conviendra d’observer de près les travaux à venir.Olivier de Bruyn, Les Échos

Bande Annonce / Extrait

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