Film récent hors compétition
La dernière reine
Damien Ounouri et Adila Bendimerad
Chef Op : Shadi Chaaban
Algérie
2023
1h51
VOST
Jeudi 02 mars - 13h30
Megarama
Dimanche 05 mars - 13h30
Megarama
1516. Quand le pirate Aroudj Barberousse arrive pour libérer Alger des espagnols, il est déterminé à conquérir le royaume entier mais aussi Zaphira, la femme du roi. Une fresque historique sur l’Algérie ottomane racontée d’un point de vue féminin
- Réalisateur : Damien Ounouri et Adila Bendimerad
- Image : Shadi Chaaban
- Scénario : Damien Ounouri et Adila Bendimerad
- Musique : Evgueni Galperine, Sacha Galperine
- Avec : Adila Bendimerad, Dali Benssalah, Tahar Zaouiu
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Sélection : Journée des Auteurs, Mostra de Venise 2022
Critique(s)
Tableau vibrant d’une héroïne du passé entre réalité et légende (puisque l’existence de Zaphira n’a jamais été démontrée), La Dernière Reine nous régale de costumes d’époque et de décors somptueux, de scènes de combat bien chorégraphiées (…), de figures féminines déterminées (…), le tout entre sang, chair et os. Une sorte de tragédie shakespearienne qui fait la lumière sur une période de l’Histoire de l’Algérie jamais représentée au cinéma, une tragédie réalisée avec passion, et passionnante.
Cineuropa, Vittoria Scarpa, 5 septembre 2022
La langue, les broderies, les plats, tout nous plonge dans ce début de 16e siècle où les influences arabes, berbères et andalouses s’entremêlent dans un grand raffinement. L’époque est aussi violente, la ville est constamment assiégée. Les combats sont très réalistes avec un Dali Bensalah (le méchant dans le dernier James Bond) extraordinaire en Aruja
Vinyculture, Mehdi Dahak
Le film se situe au 16ème siècle à Alger. Une période de bouleversement politique, social et identitaire qui voit émerger le fondement d’un. nouvel Alger. Comment donner vie à cette partie de l’histoire trop longtemps ignorée, et comment raconter l’histoire de cette Dernière reine, dont l’existence-même n’a cessée d’être contestée puis soutenue par les historiens à travers les siècles ? Le récit romanesque et baroque est raconté d’un point de vue féminin et tente de saisir cette parole effacé, pour explorer l’histoire autrement. Prendre la large, partir loin dans le temps, dans une Alger métissée, ambitieuse, aventurière, pour revenir et secouer l’Algérie contemporaine, lui rafraichir la mémoire, fouetter son désir et son imaginaire.
Note d’intention du réalisateur Damien Ounouri
Auteur de la critique