Film récent hors compétition

À plein temps

France

2022

1 h 25

De :

Éric Gravel

—

Image :

Victor Seguin

Scénario :

Éric Gravel

Musique :

Irène Drésel

avec :

Laure Calamy, Olivier Faliez

Vend. 4 Mars
Espace des Arts
20H30

Julie vit assez loin en banlieue parisienne afin que ses deux enfants puissent être proches de leur père dont elle est séparée. Elle travaille comme cheffe d’équipe des femmes de chambre d’un palace parisien. Mais les trajets lui prennent énormément de temps et lui causent beaucoup d’ennui. Laure Calamy, au sommet de son art.

En avant-première

Laure Calamy

Prix Orizzonti de la meilleure réalisation et de la meilleure actrice, Venise 2021.

Critique(s)

Le réalisateur peint le portrait de cette mère divorcée à laquelle de nombreuses spectatrices pourront s’identifier : une femme ordinaire qui assume de multiples tâches, affronte des problèmes de la vie quotidienne et enchaîne les acrobaties entre sa vie professionnelle et les tâches domestiques. Ce portrait passionnant, moderne et réaliste est condensé sur neuf jours consécutifs dans une spirale infernale de grèves des transports, de covoiturage, de soutien de collègues compréhensives qui lui rendent service et de débrouillardise pour pallier l’impossible, tout en sauvant les apparences. Laure Calamy déborde d’une énergie incroyable et porte le film sur ses épaules, permettant à Éric Gravel de porter sur grand écran les affres d’un drame humain, celui de Julie, mais qui peut être celui de nombre de personnes. (j-mag.ch)Auteur de la critique

Ce film dresse un portrait de toute une frange de la population au bord de l’épuisement, prise au piège des journées surchargées qui empêchent toute sortie saine d’une situation où tout couac se transforme en un obstacle insurmontable. (R.T.S. du 8 septembre 2021)Auteur de la critique

À plein temps est un film tout à fait dans l’air du temps, sombre et étouffant. On en sort épuisé, lessivé, à l’image de son héroïne courageuse, mais avec encore plus de foi en la capacité de résilience de l’être humain. Une vraie réussite qui confirme qu’Éric Gravel possède un ton singulier, ancré dans un contexte sociologique brûlant. Laure Calamy, de son côté, rappelle qu’elle n’a pas volé son César de la meilleure actrice, glané en mars dernier, et qu’elle est l’une des plus intéressantes actrices de sa génération. (focus-cinema.com)Auteur de la critique