Film restauré

Elvira Madigan

Bo Widerberg

Chef Op : Jörgen Persson

Suède
1967
1h31
VOST
Version restaurée 4K

Dim. 6 Mars
Megarama
16H00

1889. Un lieutenant de l’armée suédoise d’origine noble, le comte Sixten Sparre, a déserté pour s’enfuir avec une célèbre danseuse de corde, la belle Elvira Madigan. Un amour fou les enflamme et chacun abandonne ses devoirs, elle le cirque, ses amis et son public, lui, sa femme, ses enfants et l’armée. Ils fuient bientôt leur pays pour trouver refuge dans la campagne danoise, où ils vivent un bonheur intense. Mais l’hostilité à leur liaison illégitime et la précarité de leur vie deviennent pesantes. Une histoire basée sur des faits authentiques et fort célèbres en Suède.

 

Widerberg prend prétexte de ce fait divers (qui a eu lieu une trentaine d’années plus tôt) pour réaliser l’un des films les plus romantiques de l’histoire du cinéma. D’une beauté à couper à souffle, avec un montage audacieux, le film est une sorte d’hymne panthéiste et élégiaque, qui n’a que peu d’équivalents (Terrence Malick, Jane Campion). La beauté de son actrice principale, Pia Degermark, prix d’interprétation à Cannes, ajoute au ravissement qui vous saisit à la vision de cette merveille. (senscritique.fr)

 

Elvira Madigan se déplie ainsi à la manière d’un ornement de papier un peu fragile, qui se laisserait traverser par la lumière et la grâce. Elvira Madigan comme il peut aussi produire un spectacle intrigant, qui envoie valser en l’air les contraintes de la société et du temps.

Critique(s)

Le tournage d’Elvira Madigan eut lieu au cours de l’été 1966, en Scanie et au Danemark. L’équipe était réduite au minimum. Les déplacements se faisaient avec deux minibus, l’un pour l’équipe et l’autre pour les costumes et l’équipement technique. Quand le film fut sélectionné au Festival de Cannes, l’équipe se sentit presque obligée de mentir à propos des conditions du tournage. Les admirateurs d’Elvira Madigan avaient du mal à croire que c’était un film à petit budget. La caméra dirigée vers la source de lumière et les acteurs à contre-jour, la surexposition faisait presque disparaître l’arrière-plan, ce qui, traditionnellement, était considéré comme une hérésie. Mais Widerberg en démontra l’effet sublime quand il créa ainsi un mur de lumière derrière les acteurs. En visionnant les essais, il compara ses propres images aux œuvres des peintres impressionnistes français. Les effets de flou sont dus au fait que Bo Widerbergne ne voulait pas perturber Pia Degermark en la filmant de trop près. Même pour les gros plans, Widerberg obligeait son chef opérateur à garder une certaine distance et à utiliser un objectif longue focale avec peu de profondeur de champ. Tout ce qui entoure ce couple follement amoureux disparaît comme dans un brouillard. Ceci rejoint le thème du film.Marten Blomqvist, journaliste au Dagens Nyheter

Bande Annonce / Extrait

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