Les Films du festival

Le Léopard des neiges

Chine
2024
1h49
VOST
De :
Pema Tseden
Image :
Matthias Delvaux
Scénario :
Pema Tseden
Musique :
Dukar Tserang
avec :
Tseten Tashi, Jinpa, Ziqi Xiong 
Séance(s)

— Mar. 28 Janvier 2025
Espace des Arts - 13H30

— Mar. 28 Janvier 2025
Espace des Arts - 13H30

Dans une province déserte du Tibet, un léopard des neiges s’introduit de nuit dans un enclos, tuant neuf moutons. Repu, il s’y endort et se retrouve prisonnier au matin. Une équipe de télé arrive sur les lieux alors que le berger furieux promet de tuer l’animal si l’état refuse de lui donner une compensation financière. Son frère, un jeune lama qui semble communiquer de manière subliminale avec l’animal, veut le sauver à tout prix, tout comme deux policiers qui tentent de raisonner le berger.

Une fable universelle sur les relations complexes entre l’homme et la nature, avec une dimension poétique et picturale.

Sélection Hors compétition, Mostra de Venise 2023

Critique(s)

Fils de berger, diplômé de l’Académie de cinéma de Beijing, Pema Tseden, riche de son talent de nouvelliste, mêle douceur et satire.Positif, Eithne O’Neill, 09/2024
Pema Tseden explore ce contentieux homme-animal par une bascule constante entre blocs de naturalisme et d’onirisme. Au conflit à chaud qui anime tout ce petit monde, succèdent des percées subjectives dans la mémoire du léopard, animé numériquement. Ce qu’installe alors Pema Tseden, c’est une porosité des règnes, un partage de conscience judicieux entre l’homme et l’animal.Le Monde, Mathieu Macheret, 11/09/2024
Oscillant entre les longues séquences caméra épaule des journalistes et les scènes expérimentales du point de vue du léopard, le film s’élève bien au-delà de son minimalisme pour questionner le rapport profond entre les hommes et la nature. Au rythme du félin et des paysages qu’il habite, le léopard des neiges est un voyage poétique au cœur du Tibet.Première, Bastien Assié, 09/2024
S’il retrouve dans le “Léopard des neiges” une considération pour les nuances sociales et culturelles, Tseden y déploie à nouveau ce penchant anti-naturaliste qui, de reflets en optiques déformées, distille dans ses films l’impression d’une réalité étrangement décollée d’elle-même, jusqu’à se dédoubler en rêve dans “Jinpa” (2018).Cahiers du Cinéma, Romain Lefebvre, 09/2024

Bande Annonce / Extrait

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