Film restauré

Johnny got his Gun

États-Unis
1971
1h52
VOST
Version restaurée 4K
De :
Dalton Trumbo
Image :
Jules Brenner
Scénario :
Dalton Trumbo
Musique :
Jerry Fielding
avec :
Timothy Bottoms, Kathy Fields, Donald Sutherland, Marsha Hunt
Séance(s)

— Mar. 28 Janvier 2025
Megarama - 13H45

— Ven. 31 Janvier 2025
Megarama - 16H30

— Dim. 02 Février 2025
Megarama - 10H00

— Mar. 28 Janvier 2025
Megarama - 13H45

— Ven. 31 Janvier 2025
Megarama - 16H30

— Dim. 02 Février 2025
Megarama - 10H00

Joe Bonham est un jeune américain plein d’enthousiasme. Il décide de s’engager pour aller combattre sur le front pendant la Première Guerre mondiale. Lors d’une dangereuse mission, il est très gravement blessé par un obus.

Sorti aux Etats-Unis en plein milieu de la guerre du Vietnam par un cinéaste qui a figuré parmi la liste des 10 d’Hollywood, personnalités accusées de communisme, ce chef d’œuvre est une fantastique démonstration par l’absurde de l’obscénité énorme que sont les guerres. On en sort bouleversé, différent.

Ce que je voulais surtout montrer c’étaient les résultats de la guerre ; car j’ai vu tellement de films contre la guerre ne provoquant qu’une répulsion physique que je voulais atteindre, moi, la répulsion du cœur et de l’esprit.
Dalton Trumbo

Grand Prix Spécial du Jury & Prix FIPRESCI, Festival de Cannes 1971
Cannes Classics, Festival de Cannes 2024

Critique(s)

Au-delà de son puissant message anti guerre, “Johnny Got His Gun” (1971), unique long-métrage de l’américain Dalton Trumbo (1905-1976), met en scène un dispositif des plus étranges sur le sort d’un soldat, Johnny, réduit à l’état de créature monstrueuse. Le réalisateur, auteur du roman du même nom – sorti en 1939, à la veille de la seconde guerre mondiale –, nous captive durant près de deux heures autour d’un drap d’hôpital, sous lequel gît un reste de corps.Le Monde, Clarisse Fabre, 13/09/2024
En laissant hors-champ les causes de ce conflit armé et son devenir, Johnny va-t-en guerre s’affranchit de son contexte d’origine, la Première Guerre mondiale, et acquiert une dimension universelle, se présentant comme un plaidoyer contre toutes les guerres. Si le sujet n’est pas nouveau, son traitement se dote ici d’une grande force, aussi bien par la singularité de sa situation initiale que par son enchaînement de scènes contraires. Un demi-siècle plus tard, le cri d’alerte qu’il met en scène n’a rien perdu de son actualité et continue de résonner, seul dans la nuit.Culturoping, Hugo Jordan, 10/09/2024
Entre scènes d’hôpital - capturées en noir et blanc -, et ravivement coloré des souvenirs de Joe, (avec entre autres l'apparition d'un Donal Sutherland comme figure christique), cette œuvre protéiforme nous transporte dans la tête d’un mutilé de guerre, à la terrible destinée : celle de n’être jamais plus qu’un corps pensant, déconnecté du monde, vacillant entre rêve, souvenir et réalité.Romain Nesme, Trois Couleurs, 09/10/2024

Bande Annonce / Extrait

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